Le secteur agroalimentaire en Chine : une fantastique opportunité pour la filière française

Le secteur agroalimentaire en Chine : une fantastique opportunité pour la filière française

Le marché agroalimentaire chinois bénéficie d’un fort développement ; il est largement ouvert aux importations, notamment françaises, car c’est un secteur où la qualité de nos produits et le savoir-faire de nos entreprises sont mondialement reconnus. Les facteurs positifs Parmi les facteurs qui concourent à renforcer les attraits du marché chinois, citons : Le niveau de vie des Chinois, avec une progression du PIB de près de 10 % en moyenne sur 30 ans, s’est élevé de manière significative et a profité à une part croissante de la population. Ce pouvoir d’achat en hausse régulière se traduit par l’apparition de besoins nouveaux, avec notamment une demande alimentaire plus diversifiée. Et plus de consommation de lait et de viande nécessite beaucoup plus de matières premières agricoles (soja, maïs…). Parallèlement, l’ouverture de la Chine au monde occidental et la « démocratisation » des voyages à l’étranger ont fait découvrir aux Chinois de nouveaux produits alimentaires, qui progressivement s’invitent dans les habitudes de consommation de la population pouvant se les offrir. Ainsi apparaissent de nouvelles tendances alimentaires fortes et durables. • Le manque de terres arables (22 % de la population mondiale ne dispose que de 8 % des terres de la planète), combiné à certains fléaux climatiques créant des manques ponctuels, fait que l’Empire du Milieu éprouve de plus en plus de difficultés à satisfaire sa forte demande en matières premières agricoles, y compris pour certains de ses produits transformés. L’achat de terres cultivables en Afrique ou en Amérique (du Nord ou du Sud) en est une excellente illustration. • La trop faible mécanisation de l’agriculture chinoise, qui va de pair avec des...

Chine : Nouvelle direction, nouveaux défis

La Chine a connu ses « 30 glorieuses », avec une croissance exceptionnellement forte et stable, mais de nombreux problèmes subsistent ou sont apparus dans ce pays-continent, et chacun d’entre eux peut peser lourd sur son avenir : ils sont à la dimension de l’Empire du Milieu et ne peuvent évidemment être résolus que par le pouvoir politique. Après le congrès de novembre 2012 et sa prise de fonctions en mars 2013, la nouvelle gouvernance pour les 10 prochaines années, avec le Président XI Jinping et son Premier Ministre LI Keqiang, représente à la fois un espoir et à une attente : pour poursuive sa marche en avant, la Chine se doit de trouver des solutions rapides et durables. Comme le souligne Jean-Pierre Raffarin, un demi-siècle après Le Défi Américain de Jean-Jacques Servan-Schreiber, le monde est aujourd’hui confronté au « Défi Chinois » : le PIB de la Chine dépassera probablement celui des États-Unis entre 2020 et 2030. Cette nouvelle ère chinoise se traduira par une influence croissante de la Chine dans de nombreux secteurs, tout autant économiques que culturels. Il est nécessaire que les jeunes générations y soient préparées. LA MONTÉE EN PUISSANCE DE L’ÉCONOMIE CHINOISE Le marché de masse automobile n’a démarré en Chine qu’en 2002, soit très récemment. En 2005, il devenait le troisième marché mondial, dès 2007 le second et le premier dès le début de 2010. La Chine est aussi le premier marché mondial pour le ferro-viaire, avec plus de 100 000 km de voies ferrées, plus de 10 milliards de passagers, près de 1 000 milliards de passagers-km et de 3 milliards de...